Nora à la ville devient Noraya à la scène, elle passe des salles de classe aux studios d’enregistrement, en menant de front ses deux passions. Une « maitresse chanteuse » lumineuse qui ne cesse de nous étonner.
Issue d’une famille mixte au tempérament révolutionnaire, de père français et de mère algérienne, biberonnée aux arts, Noraya fait aujourd’hui de la musique son second souffle et du métissage son carburant.
Attirée très jeune par le jazz, elle a flirté petite avec la guitare. A 13 ans, elle décide de partir aux Etats Unis pour faire un Jazz Camp en Californie avec son instrument. Elle y découvre la danse et revient avec une nouvelle passion qu’elle pratiquera intensément pendant 10 ans.
Elle reprendra la guitare sur le tard, pour accompagner sa voix chaude et veloutée et compose ses propres morceaux après avoir tant chanté ceux des autres.
Dans son projet d’EP, telle une Shéhérazade des mille et une nuits, elle raconte des histoires en rendant hommage aux femmes dans tous leurs états. Ses héroïnes ordinaires y sont tantôt intraitables ou rusées, soumises à l’implacable destin ou révoltées contre la condition injuste que la loi leur impose, farouchement indépendantes ou enclaves de leur passion…. elles sont tout cela.
A l’image d’un monde qui vit ses contradictions dans une exubérance de tous les instants, ces femmes du quotidien aimantent la guitare et la voix émouvante de Noraya. Des paroles bien envoyées, sans effet et sans artifice, entre fiction et préoccupations bien ancrées dans l’air du temps.
Sur des rythmes folk aux sonorités arabo-andalouses, les accents bluesy de ses chansons teintées d’ailleurs donnent le LA d’une musique du monde en français où la diversité et le métissage règnent en maître.
Noraya se veut une passeuse, « en étant le moins cliché possible » précise-t-elle., elle saura vous séduire avec sa poésie et son énergie débordante. Elle raconte à travers d’autres ses propres fêlures qu’elle transcende pour les transmettre avec émotion à son public.
